Roman publié en 2005 dont voici la quatrième de couverture :
"Dans les ruines
brûlantes de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici,
une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions
publiques. Les Talibans veillent. La joie et le rire sont devenus
suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa
peine. Toute fierté l'a quitté. Le goût de vivre a également abandonné
Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus
belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du
tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires
à offrir que des tragédies. Quel espoir est-il permis ? Le printemps
des hirondelles semble bien loin encore."
Écrivain algérien, né à Kenadsa le 10 janvier 1955.
Au fil des années, le
succès de Yasmina Khadra ne se dément pas. Derrière ce pseudonyme
féminin, se cache un officier supérieur de l'armée algérienne, Mohammed
Moulessehoul,
qui décide un jour de prendre sa retraite et de se consacrer
entièrement à l'écriture.
Né d'un père infirmier et d'une mère nomade,
il est confié à une institution militaire à l'âge de neuf ans, d'où il
sort sous-lieutenant. Après trente-six ans passée dans les rangs de
l'armée algérienne, il la quitte en août 2000, pour le Mexique puis la
France en janvier 2001. C'est cette même année qu'il publie
"L'Écrivain" et qu'il révèle son identité à la presse et au public.
Parmi ses ouvrages, on peut citer "Morituri", "L'automne des chimères",
"A quoi rêvent les loups" ou "Cousine K" où se déploie le "style
Khadra" alliant lyrisme, métaphores inattendues, dépouillement et
poésie. Style qui atteint son apogée avec "L'Attentat", retenu par les
jurys du Goncourt et du Renaudot en 2005.
En 2010, l'Algérien délaisse
pour un temps le sujet du conflit au Moyen-Orient, au coeur de deux romans sans concession : "Les
Hirondelles de Kaboul" et "Les Sirènes de Bagdad" pour livrer un conte
moral : "L' Olympe des infortunes" aux éditions Julliard.
Durée : 4 h 25 min.
Texte intégral interprété par Julien SAADA.
L'enregistrement se présente sous forme de 17 fichiers MP3, durant de 3 min 50 à une demi-heure environ.