Adieux à la reine

Nous sommes à Vienne , en 1810, dans une ville humiliée et ruinée par la victoire de Napoléon. Une femme, Agathe-Sidonie Laborde, ancienne lectrice de Marie-Antoinette, se souvient de Versailles et, plus précisément (parce que c'est pour elle une hantise), des 14, 15 et 16 juillet 1789, jours d'effondrement durant lesquels, Louis XVI ayant cédé sur tout, les intimes de la famille royale et une grande partie de la Cour se dispersent. Agathe elle-même s'est enfuie alors, dans la nuit du 16, avec la famille Polignac. On assiste ici au basculement d'un monde, à la disparition d'un mode de vie, d'un rituel. On rêve de ce que put être Versailles aux jours anciens.


Chantal Thomas

Spécialiste du XVIIIème siècle, née à Lyon en 1945, avant tout historienne et essayiste, Chantal Thomas n'en multiplie pas moins les casquettes. Elle enseigne dans de nombreuses universités américaines, notamment à Yale et Princeton, est directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique, collabore au Monde et à des productions de Radio France. Elle écrit des essais sur Sade, Casanova et Marie-Antoinette. Elle est également l'auteur de récits plus personnels : "La Vie réelle des petites filles" et "Comment supporter sa liberté". En 2002, elle obtient le prix Femina pour son premier roman, "Les Adieux à la Reine". Elle fait par ailleurs partie du jury du concours depuis 2003. Avec "Souffrir "(2003), "L'Île flottante", "Le Palais de la Reine" (2005) ou encore "Chemins de sable" (2006), Chantal Thomas aborde des thèmes universels tels que la liberté, et construit un univers en subtil décalage avec la réalité, ce qui ne va pas sans séduire le public et la critique.


    Fiche technique :

Durée : 6 h 50 min.
Texte intégral lu par Françoise Blaise.
Enregistrement découpé en  24 plages correspondant aux chapitres du livre
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